Roger, l'un des chauffeurs (il porte un bonnet), raconte à sa manière l'épopée logistique du pélé Conques-Rocamadour
Mercredi 20 mars, au petit matin,
traversée de Grand-Vabre...deux locaux cessent leur conversation et
suspicieux observent ces trois 9 places qui se suivent le long du
Dourdou. "Tiens y a un enterrement dans le coin ? T’es au
courant toi ?" "Mais
non du c.. y a le bahut du centre de vacances de Conques, les frères ont
encore dû monter un truc avec des pèlerins, tu peux êtes sûr".
Ma foi (Notre Foy), ce dernier
n’est pas tombé loin ! Dominique, Louis, Roger filent au hameau du Fau où l’on
va restaurer quelque cinquante hospitaliers partis pour six jours, à pied vers
Rocamadour et assister à l’ouverture de la porte sainte à l’occasion du jubilé.
Ces trois zigotos, aidés de Serge
et de quelques pieds souffrants vont gentiment balader nos pèlerins, libérés de
leur impedimenta, de gîte en gîte, de point de départ en point d’arrivée au
cours de cette petite semaine.
Embarquant les marcheurs fortissimo et moderato , au fil des vallons et des congrégations, aux chants de « Merci
chauffeur, merci chauffeur… » tout un chacun, chemin fait, se retrouvera à
Conques ou à la maison, fatigué, ravi, tout empli de sa sainte semaine, des
psaumes et des prières psalmodiées au
fil du cheminement, des messes prodiguées par les frères Cyrille et Jean Daniel (à
l’orgue ou à l’accordéon selon).
Les pilotes sont vidés, les
réservoirs sont remplis, les Avis sont satisfaits, les moteurs sont maintenant
refroidis, mais les cœurs sont réchauffés, les retrouvailles furent belles, les
échanges fructueux, la foi boostée pour les uns comme pour les autres.
Merci Sainte Foy, merci Sainte
Flore et que le pèlerinage vive !
Quand redémarrerons nous
donc ?
Roger.